Hellfest Open Air 2025 – Jour 3

Une bonne nuit de sommeil plus tard, prêt(s) pour attaquer la journée du samedi. Sur le papier c’est le jour où il a le moins de concerts qui intéresse l’équipe, et ça « tombe bien », les températures sont semblables à celle du vendredi mais il y a un peu plus de nuages pour légèrement atténuer le cagnard. On part se réfugier à la warzone…

Stick to your Guns – Wazone / 18h40 à 19h30

Jordy: Je débute la journée tout en délicatesse sur les marches de la Warzone avec les Américains de Stick to your Guns. La foule est très compacte. Le pit est totalement déchaîné. Le flux de slams est ininterrompu additionnés aux circle-pits et aux mosh-pits, tout y passe ! Le concert précédent (Nasty) a eu le droit à un circle-pit autour de la régie son, Jesse Barnett tente de motiver la foule, pour fêter l’anniversaire de leur ingé son. Malheureusement impossible d’y arriver, la foule étant tellement dense. Lors d’un appel aux slammeurs, nous avons eu le droit à un slam « inversé », c’est-à-dire parti des premiers rangs pour reparti vers l’arrière, il va être porté par la foule en sens inverse pour aller jusque derrière le bar de la Warzone. C’est la première fois que je vois ça! Musicalement le mélange du groupe entre hardcore et metalcore, me plaît toujours autant, c’est énergique et varié grâce à l’alternance de chant. Un des très bons concerts de cette édition.

Satchvai Band – Mainstage 1 / 20h35 à 21h45
Jordy: Petite pause repas et changement de style avec SatchVai Band, le groupe réunissant Joe « Satch » Stariani et son ancien élève Steve Vai. Le groupe mélange quelques compositions, reprises et morceaux des deux guitaristes. Le set (à 3 morceaux près) est instrumental mais passe étonnamment vite. La dextérité des deux légendes de la guitare est impressionnante à voir. Steve Vai a même sortie l’Hydra (qu’il n’avait pas amené en 2022 à cause de problèmes d’épaule), qui n’est autre qu’une guitare/basse à 3 manches, impressionnante à voir et entendre. Le « Satch » monopolise tout de même le set avec 5 de ses propres titres, ce qui n’est pas pour me déplaire, moi qui suis fan de tapping, je suis servi ! Le public réagit aux classiques et tous les guitaristes présents ont subit une entorse de l’égo devant deux des derniers guitar-heros. 

Judas Priest – Mainstage 2 / 21h50 à 23h05
Jordy: La fraîcheur commençant à arriver, petit détour par la tente pour aller chercher les vestes, qui me permettent d’entendre « Breaking the Law » et de revenir pour profiter du rappel avec « Painkiller« , « Hell Bent For Leather » et « Livin’ After Midnight« . Si Rob Halford a vieilli, sa voix reste toujours aussi impressionnante et on ne peut qu’être admiratif. Le metal God est même plus en forme que lors de son dernier passage en 2022. La nuit est enfin tombée et les jeux de lumières sont superbes pour sublimer le show des légendes du heavy metal.

Scorpions – Mainstage 1 / 23h10 à 00h40
Jordy: Scorpions représentent toute ma jeunesse, c’est le premier groupe que j’ai adoré mais que je ne vais plus voir en concert, depuis quelques années. Les morceaux récents ne me plaisent pas vraiment et je préfère rester sur les bons souvenirs des vieux concerts que j’ai pu faire des Allemands (notamment, la tournée de 2007 avec Uli Jon Roth et ses 27 chansons). Pour cette tournée qui fête les 60 ans du groupe, je décide de faire une exception, histoire d’entendre quelques morceaux un peu plus rare comme « Coming Home« , par exemple. Le chant est bon mais c’est la douche froide dès que les lumières s’allument, Klaus semble totalement absent: il ne bouge quasiment pas ou avec grande difficulté, et son regard est totalement vide. J’ai l’impression de voir un pilote automatique malgré une voix qui est toujours là et assure, l’homme semble éteint. Je ne suis pas le seul à faire ce constat et beaucoup de monde part. Je fais de même, car j’ai trop de peine et je file voir quelques titres de Leprous avant Dream Theater.

Leprous – Altar / 23h55 à 00h55
Jordy: Je n’ai pas eu le cœur de continuer à voir Scorpions, et je viens donc me réfugier sous ma 2ème maison, qu’est l’Altar pour quelques morceaux de Leprous. La tente est bien remplie en cette heure tardive pour apprécier le metal progressif des Norvégiens, malgré le conflit d’horaires avec Dream Theater sur la fin de set. Là aussi, niveau voix, aucun soucis avec Einar Solberg qui est toujours aussi impressionnant. Le show est original avec des lumières mettant l’ensemble des membres du groupes en contre-jour. Baard Kolstad est monstrueux derrière son kit de batterie, mais je connais moins les morceaux joués et j’ai dû partir avant les classiques pour me placer en Mainstage pour le dernier groupe de la journée. 

Dream Theater – Mainstage 2 / 00h45 à 02h00

Jordy: Dream Theater est dans le top 3 des concerts que j’attendais le plus de cette édition. Je me place en face de la batterie de Mike Portnoy (pas très dur étant donné la place qu’elle prend sur scène). Le groupe arrive sur « Night Terror« , un très bon morceau du dernier album « Parasomnia« . À l’instar de SatchVai Band, le public est là pour apprécier la dextérité des musiciens et la complexité des morceaux, même si certaines parties incitent à bouger un peu plus. Certains vont en profiter pour déclencher quelques pogos, slam et circle-pit. Pourquoi pas. Le show défile avec en star Mike Portnoy, d’une aisance folle, mais qui ne fait pas pour autant de l’ombre aux parties de basse de John Myung. Jordan Rudess n’est pas en reste non plus, avec un écran devant son clavier qui montre les notes qu’il joue en direct, très bonne mise en scène, mais trop peu utilisée. James LaBrie, contrairement au concert de Paris en fin d’année, à voulu en faire un peu trop à certains moments alors que sa voix ne peut plus suivre, dommage. Malgré ça, « Midnight Messiah » passe haut la main le test du live, la rare « Peruvian Skies » et « The Enemy Inside » de l’époque Mike Mangini sont très agréables. Le concert fini par le hit « Pull Me Under » et de nombreux applaudissements. Même si la discographie du groupe s’adapte très mal aux festivals à cause de la longueur des morceaux, ça reste un plaisir de savourer ces moments !

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