Mercredi : le before et des festivaliers en ébullition
Même si le festival commence officiellement le jeudi, tout le monde sait que le vrai début, c’est dès le mercredi ! En avançant en âge, j’ai de plus en plus besoin de mon petit confort : tente plus grande, matelas gonflable, chaises pliantes, etc… Résultat le départ se fait de plus en plus tôt, pour être certain d’avoir notre emplacement sur le White camp, pour que tout notre groupe puisse installer ses maisons ! Arrivée sans encombre vers 13h30 au parking Est, pour le chargement du meilleur investissement des dernières années: la « chariote des enfers ». Nous arrivons à la pose bracelet qui a déjà ouverte, avec la nouvelle entrée gardée par la Gardienne des Ténèbres, et ça fait son petit effet. Pas de queue, ou très peu, pour la pose de bracelet.
Ça y est le festival peut démarrer ! Une fois la tente installée sous le cagnard, c’est parti pour la promenade sur le Hellcity Square qui n’a pas foncièrement changé. Le stand de la SPA est un des plus rempli, tout comme le stand de Savage Lands: une preuve supplémentaire de l’engagement du public pour les animaux et l’écologie. Pour ma part, j’ai passé pas mal de temps au stand de la Mordue (qui fait des cidres brassés comme des bières et ça a été une superbe découverte). J’ai également été visiter le rooftop de la brasserie Hellcity qui était ouverte au public (le rez-de-chaussée étant réservé pour la restauration): le bar et la décoration sont très sympa et on retrouve un punch et de la bière Hellfest de la brasserie Mélusine, qui ne se trouvent pas ailleurs. Au niveau du Metal Corner, la seule nouveauté est la Purple House, sponsorisée par La Bête, qui a d’ailleurs encadré l’entrée avec ses bars. On y trouve des bornes d’arcade et des jeux rétro ainsi qu’une scène centrale, une sorte de cage comme les combats de MMA, où des artistes vont se produiront tout le week-end.
Jeudi 19 juin: premier jour, l'enfer commence enfin!
Quelques heures de sommeil plus tard, nous voici au jour-J, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fait chaud. Mais pas de problème, il faut passer pas mal de temps sous les tentes. Petit tour au Leclerc de Clisson pour visiter et occuper la matinée avant d’entrer sur le site: une grande partie du magasin est dédiée au festival (bières, alcools, matériel de camping, merchandising) ainsi que le parking où se déroulait « le Off ». L’occasion de refaire le plein et d’acheter ce qui peut manquer.
Skindred – MS1 / 16h30 à 17h10

Justine: Impossible de rester immobile devant Skindred. Après un passage survolté à la warm up en mars dernier, le quatuor britannique revient cette fois-ci sur la scène du Hellfest, où l’énergie n’a jamais faibli. Gros manteau de fourrure, lunettes de soleil et sourire carnassier, Benji Webbe a emmené la foule dans un tourbillon de styles et d’ondes positives, sans jamais lâcher l’intensité. Fusionnant riffs et les rythmiques sur des influences metal, reggae, punk et électro, Skindred a cassé les codes et les festivaliers ont répondu présent à chaque sollicitation. Le show s’est clôturé par le morceau « The Warning » avec un newport helicopter géant, un rituel désormais incontournable, qui a transformé la Mainstage 1 en un cyclone spectaculaire. Un vrai moment de fête brutal, joyeux, fédérateur.
Disconnected – Altar / 16h30 à 17h10
Jordy: Rien de tel que de commencer le festival à l’ombre pendant le pic de chaleur avec un groupe de dernière minute. Disconnected a en effet été appelé 4 jours avant le début du festival, en raison des problèmes au Moyen-Orient qui ont empêché Walkways, de venir en Europe. Le groupe de metal moderne originaire de Troyes a remplit sa mission haut la main avec une musique très propre et des alternances de chant parfaitement maîtrisées. Petite mention aux très bonnes parties de batterie d’Amaury Pastorelli. Le son était très propre et le public a répondu présent avec quelques pits malgré la température qui doit frôler allégrement les 40 degrés.
Apocalytica – MS1 / 18h00 à 18h40

Justine: Sur la scène du Hellfest, Apocalyptica a offert un moment à part. Avec leurs violoncelles, les finlandais ont prouvé qu’on pouvait faire hurler les cordes comme des guitares électriques. Durant leur set, les musiciens ont repris tous les grands classiques de Metallica tels que « Ride the Lightning« , « Enter Sandman« , « Master of Puppets » et même le contesté « St. Anger » pour livrer une prestation où chaque note est jouée avec une intensité presque théâtrale.
Mental Cruelty – Altar / 18h00 à 18h40
Jordy: Je reste caché sous l’Altar pour ne pas prendre le soleil mais surtout pour une bonne claque deathcore. Les allemands officient dans un style qui peut se rapprocher de Lorna Shore, mais les réglages du son vont complétement éclipser les orchestrations, au profit de la musique bien brutale du groupe (les aigües vont aussi malheureusement souffrir d’un sous-mixage). Les pits s’intensifient tout au long du show et des prouesses vocales de Lukas Nicolai. À ce propos, je trouve que les circle-pits de cette année (en tout cas sous l’Altar) sont particulièrement rapides. Le metalleux a une bonne condition physique !
Street Dogs – Warzone / 18h45 à 19h35
Jordy: Petite escapade hors de l’Altar, histoire de reprendre une petite dose de vitamine D, mais surtout pour aller voir Street Dogs (groupe du chanteur originel des Dropkick Murphys). L’ambiance est bon enfant dans le pit, le groupe est heureux d’être là, comme le répète Mike McColgan avec sa chemise des Red Sox de Boston sur le dos au nom de Carl Yastrzemski (pour les connaisseurs). Le mélange de punk et rock avec quelques petites influences celtes (le passé chez Dropkick Murphys se ressent), passe plutôt bien même si ce n’est pas mon style de prédilection. Ça fait du bien de changer un peu avant de retourner prendre des gros riffs.
Airbourne – MS1 / 19h30 à 20h20

Justine: On ne présente plus les australiens de Airbourne et leur rock’n’roll survitaminé! Fidèle à sa réputation, le groupe a enchaîné les classiques, les uns après les autres: « Ready to Rock« , « Too Much, Too Young, Too Fast« , « Live It Up » ou encore « Runnin’ Wild« . Les riffs suants, l’énergie sans compromis et les effets pyrotechniques ont transformé la foule en un joyeux pogo. Une scène qui plaît toujours au chanteur Joel O’Keeffe, qui s’est offert son habituel bain de foule, sur les épaules de son agent de sécurité.
Fit For An Autopsy – Altar / 19h40 à 20h40
Jordy: Après un petit tour au soleil, tel un vampire, je retourne me cacher sous l’Altar qui commence à bien se remplir pour profiter des américains de Fit For An Autopsy. Malheureusement se sera un show en demi-teinte de mon côté, la faute à un son très plat et des morceaux assez linéaires, loin des souvenirs que j’avais des compositions du groupe. Je n’ai apparemment pas été le seul à être déçu puisque de nombreuses personnes ont également quitté la tente durant le concert du groupe. J’ai toutefois plus apprécié la fin avec des morceaux plus variés dans leur structure. Je nuance tout de même mon avis après avoir échangé avec plusieurs personnes qui ont été dans le pit et qui ont kiffé leur concert. Comme quoi on ressent toujours différemment un concert selon où on est positionné !
Imminence – MS2 / 20h25 à 21h15

Justine: Imminence a livré au Hellfest un set à la hauteur des attentes: un metalcore émotionnel où le violon sort du grenier et devient un instrument mis en avant (car en effet, ce sont des instruments qu’on n’a pas vraiment l’habitude de voir sur scène). Et le leader Eddie Berg rempli parfaitement la mission, notamment quand on le voit screamer dans les micros de son instrument, ce qui rend la scène encore plus originale. Un subtil mélange entre puissance et douceur avec une scène soignée: une découverte marquante pour les festivaliers, confirmée par nombreux circle-pits du public.
Electric Callboy – MS1 / 01h05 à 02h05
